Mercredi dernier, dans la salle Sanoki d’Itxassou, Xalbat Itçaina, conseiller pédagogique de l’enseignement catholique bilingue, avait invité ses collègues pour une journée studieuse. Ceux-ci ont dû, pendant le confinement, travailler à distance avec leurs élèves. Dans la grande majorité des cas, cela a renforcé les liens entre l’école et la famille.
De nombreux enseignements doivent être tirés de cette situation inédite, et l’acte d’apprentissage dans sa mise en place mérite sans doute une nouvelle lecture. Pour autant, les élèves bilingues des familles non-bascophones ont souffert de cet éloignement dans leurs apprentissages, durant le printemps et l’été. Ces éléments en tête, leurs enseignants ont repris le chemin de l’école. Ainsi, la Direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC) et l’association Euskal Haziak ont souhaité travailler sur les relations entre l’école, l’élève et la famille lors de la journée pédagogique de rentrée des enseignants bilingues basques.
Nombreux témoignages
À partir de nombreux apports et témoignages de parents et d’enseignants, ainsi que de la présentation d’un travail de doctorat sur le sujet, les enseignants de maternelle et de primaire ont débattu toute la matinée.
Leurs collègues de collège et de lycée les ont rejoints l’après-midi, pour assister à la présentation d’une offre variée autour de la langue basque pour cette rentrée : le centre de documentation Ikas et ses nouvelles publications, une courte formation « Dudaken » concernant les erreurs courantes en langue basque, une formation à distance et un diplôme universitaire structuré autour de l’enseignement bilingue. Enfin, quatre intervenants culturels, souhaitant intervenir dans les classes bilingues, ont pu détailler leurs offres respectives.
Joseph Maya
sudouest.fr